Issue des services éducatifs à l’enfance, j’ai enseigné au cégep, accompagné des éducatrices en tant que conseillère pédagogique, coproduit une plateforme éducative pour un CPE et agi comme gestionnaire. L’espace créatif que l’on propose — et non que l’on impose — à l’enfant a toujours été ma ritournelle.

Membre du Musée national des beaux-arts du Québec, je participe à des ateliers de création. Mon inspiration puise aussi dans la montagne que je parcours des yeux. Je privilégie l’acrylique pour sa texture, idéale pour couvrir de grandes surfaces, et pour sa rapidité de séchage.

Mon approche est spontanée, guidée par l’émotion suscitée par l’imaginaire. Le premier jet naît de la fantaisie des mouvements et des couleurs qui s’entrelacent. L’ébauche prend forme, dirigeant mon intuition. Puis vient un moment où, totalement immergée dans l’activité, un dialogue s’installe entre les formes, les couleurs, et la perspective. C’est alors que l’abandon pur et simple de peindre prend tout son sens. D’une toile blanche émerge une sensation.

Dans le cadre de l’exposition Corrid’Art, le visiteur est invité à donner un titre aux toiles qu’il contemple, en fonction de ce qu’il perçoit : une image, une émotion, une analyse ou tout simplement un ressenti au présent.

À la suite de cet événement, les tableaux accompagnés des titres recueillis seront publiés sur la page Facebook du Service du loisir et de la culture de Mont-Saint-Hilaire, ainsi que sur la page Facebook de l’artiste.